LES TRAVAUX NE DOIVENT PAS COMMENCER !
Nous demandons un moratoire pour revoir le dossier du point de vue écologique !
LETTRE A PHILIPPE MARTIN,
MINISTRE DE L’ECOLOGIE
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Monsieur le Ministre,
Depuis dix-huit mois, l’association AIVES, fruit de la mobilisation des habitants concernés, se bat contre l’installation d’une porcherie industrielle de 4500 équivalents-porcs sur les communes d’Heuringhem et d’Ecques. 600 habitants de ces deux villages les plus soumis aux nuisances futures ont déjà adhéré à AIVES en 2012 et 2013 . AIVES est également soutenue par les maires des principaux villages concernés par le plan d’épandage. Les conseils municipaux d’Heuringhem, d’Ecques et de Quiestède ont rejeté massivement le nouveau plan d’épandage proposé par le Préfet du Pas de Calais. AIVES a obtenu le soutien écrit du Conseil Régional de la région Nord-Pas de Calais . AIVES et notre député local M. Michel Lefait sont intervenus maintes fois auprès des Ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture afin de prouver le caractère dangereux de ce projet pour notre environnement, principalement au niveau de notre nappe phréatique et de nos zones protégées NATURA 2000 .
Si dans un premier temps, Mme Delphine Batho a semblé réceptive à nos arguments écologiques, il semble bien que les arguments économiques de certains lobbies de l’agriculture intensive aient eu une influence décisive chez votre collègue de l’Agriculture, M. Le Foll . Aussi, le Préfet du Pas de Calais, après maintes hésitations et retournements, signa le 29 mars 2013 une autorisation à exploiter à l’EARL Bridault-Chevalier . Ce projet d’élevage intensif hors-sol est, au niveau de l’écologie que vous êtes amené à défendre, une aberration totale et il doit être fermement combattu par tous. Je vous adresse en annexe les 9 lettres que j’ai envoyées, au nom d’AIVES, à votre collègue, M. Le Foll, du 19 février au 18 mars 2013, juste avant la décision du Préfet . Elles n’ont pas réussi à le convaincre mais je souhaite vivement qu’il n’en sera pas de même pour vous.
Nous vous demandons de bien vouloir nous recevoir, car AIVES a encore beaucoup d’autres arguments à faire valoir dans ce dossier, au niveau de l’environnement bien sûr, mais aussi au niveau de la santé [virus mosaïques (poulailler de 1500 poules à proximité), bactéries multirésistantes, effets des pesticides, …] et même au niveau économique . Nous sommes disponibles où et quand il vous sera possible.
Nous vous demandons que la population locale et ses représentants démocratiquement élus soient tout simplement respectés dans leur choix et non pas méprisés, s’agissant ici d’un projet classé ICPE et non d’un banal projet privé.
Nous vous demandons un moratoire afin que les travaux ne puissent pas commencer sans que ce dossier ne soit revu, non pas simplement à l’aune des tenants d’une agriculture productiviste, mais en prenant aussi en considération la défense de l’environnement et le bien-être animal.
En espérant vous rencontrer dès que possible, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.
Jean-Michel JEDRASZAK
Président de l’AIVES
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[table caption= »La lettre et ses annexes »] sujet|lien
La lettre à Monsieur Philippe MARTIN|
Annexe : Lettre de Monsieur Robillard à Monsieur le Préfet|
Annexe : Réaction du Député M Lefait à la décision du Préfet|
Annexe : Sur l’étude complémentaire d’un ingénieur hydrogéologue|
Annexe : Les 9 lettres au Ministre Le Foll|